La soirée annuelle du boulot
Hier c’était la soirée annuelle au boulot. Comme tous les ans, ils ont loué un endroit très classe, le genre d’environnement que le Pimp’ affectionne. Cette année ils ont même ouvert la soirée au conjoint ! L’endroit est plutôt grand, avec une partie donnant sur l’extérieur et plusieurs salons équipés d’un bar chacun.
Cette année, j’ai décidé de ne pas faire de la merde et de rester plus ou moins sobre. Il faut que j’aille parler à la nana que je croise tous les matins en pause clope depuis 2 mois, et si j’suis trop bourré ça risque d’être un échec cuisant du genre : « Salut ça va ? Bonne soirée ? Au fait c’est quoi ton nom ? Ca fait longtemps que t’es chez XXX ? », des yes/no questions de mec bourré qui me feront passer pour le relou de service. Bref, j’ai déjà fureté des infos sur la miss auprès des informateurs les plus sûrs et honnêtes de la boite : mes potos du basket du jeudi, dont je suis certain, même s’ils sont mariés et papas, qu’ils sont toujours au taquet sur les nanas de la boite. A priori ils la décrivent comme « la fille dont tout le monde croit qu’il va passer dessus ». Ouais…vous êtes gentils les gars, mais je vous rappelle que ce genre de challenge ne fait pas peur au Pimp’ !! La gueule qu’ils avaient fait quand, je leur avais dit que j’étais sorti avec la petite stagiaire toulousaine que tout le monde rêvait de se taper !!
D’ailleurs, cette stagiaire a été responsable du premier trou noir de ma vie, à la soirée du boulot il y a 2 ans. Après 2 mois de non dialogue et d’ignorance alors qu’on travaillait sur le même openspace, cette soirée avait un peu servi à régler nos comptes et arbitrer les raisons qui l’avaient poussé à mettre fin à notre relation, alors que ça se passait plutôt bien (ou pas ?). Résumé d’un des passages les plus minables de ma vie : discussion qui ne sert à rien (car bien sûr ça n’aller rien changer au problème) ponctuée par les interventions d’un pote tout bourré qui me ramenait 2 coupes de champagne toutes les 5 minutes. Résultat 45 minutes plus tard : un bad trip sévère et 2g5 dans chaque bras. Forcément, je ne rappelle vraiment pas du retour de la soirée. On m’a dit : « on y va !!» puis blackout total. Je devais dormir chez mon pote/serveur de coupes de champagne, j’avais mes clés d’appartement chez lui, et je me suis réveillé chez moi, à 11h par une crampe au mollet, avec lui en train de pioncer à côté sur un matelas, en me demandant ce qu’on pouvait bien foutre là, et surtout comment on était rentrés sans mes clés !
Mais revenons-en à hier soir. Il y avait vraiment du monde. Je suis chaud comme la braise, j’ai fait péter un costard de BG. J’arrive sur place, dur dur de distinguer les gens. Déjà qu’à la base je connais à tout casser une 40aine de personnes dans ma boite, pas évident de retrouver une fille au milieu de tout ça. Pendant ma mission de recherche et de traque de galinette sauvage, je croise des potes, anciens collègues, on papote, on boit un coup, on va fumer une clope, on papote, on boit un coup : je sens que ça va être dur de la retrouver…
D’autant plus dur, que dans les soirées boulot, il y a toujours un phénomène étrange qui se produit : les « groupes projet ». C’est souvent comme ça les soirées boulot, on reste souvent entre personnes du même projet. Je sais, c’est très con ! Du coup, je suis un peu électron libre au milieu des « groupes projet », je vadrouille à droite à gauche voir un peu ce qu’il se passe, et passe de « groupe projet » en « groupe projet », en discutant avec la ou les personnes du groupe que je connais. Mais très vite, je me rends compte que jamais je ne retrouverai mon target, ça ne sera pas pour ce soir ! Impossible de la retrouver, si ça se trouve elle n’est même pas venue !
Tant pis, je passe quand même une bonne soirée. Y’a pas grand-chose à bouffer de toute façon, je vais être vite bourré. Je discute avec un collègue/pote/ancien de mon école : « Pimp’ faut que je te présente une stagiaire de mon projet. En fait elle a vu ton profil Facebook et elle a graaave kiffé ta photo ! Par contre elle est maquée mais son mec est en Argentine, et elle se barre dans 1 mois à l’étranger aussi ». « Ah ok, c’est cool ». Dans le genre plan pseudo arrangé foireux mort d’avance, c’est pas mal ! Je rejoins quand même le petit « groupe projet » de mon pote, et je discute un peu avec les autres (dont je connais la majorité en fait, on est pas beaucoup de « techniques » dans la boite donc on travaille régulièrement avec les mêmes personnes), tout en guettant la petite stagiaire en question, en essayant de voir si elle a calculé que c’est moi le mec de Facebook. Effectivement elle est très jolie, mais super timide. Je ne sais même plus si j’ai entendu le son de sa voix. J’ose pas l’interpeller car je ne la connais pas et que tout le monde est à côté…bref : le photographe de la soirée débarque, on prend une photo de « groupe projet » avec quelques pièces rapportées dont je fais partie, et je me casse 2 minutes après.
C’est alors qu’au bar je croise une copine ex-stagiaire en même temps que moi, qui est super sympa et que je vois d’ailleurs de temps en temps en soirée par amis communs. Pour résumer : je l’ai ajoutée dans mes « Drunk Friends » sur Facebook. On discute un peu comme à chaque fois qu’on se voit. C’est une nana super cool, qui n’est vraiment pas prise de tête. Elle est jolie et a du charme, mais ne m’intéresse pas, en partie parce qu’elle est sortie avec un de mes potes. Au bout d’un moment, comme on était proche de son « groupe projet », elle me présente à l’équipe. Parmi eux, une fille plutôt marrante, plutôt jolie, un peu grande gueule, un peu dans son trip avec ma copine stagiaire, et le détail qui tue : un accent qui ne m’est pas inconnu…toulousaine ? Bingo ! On discute un peu, elle est plutôt pas mal est sympa. Faudra que j’en reparle à ma copine qu’elle gère une soirée !
Bref, c’est en gros le plus intéressant de la soirée. Je vous passe l’espèce de manège à vélos, le chamboule tout, les courses de chevaux mécaniques, et autres jeux d’adresse (j’espère que vous avez trouvé l’endroit…). Je vous passe aussi les 2h sur le dancefloor car la musique n’était pas terrible, même si on a quand même bien rigolé. Je vous passe aussi le retour en caisse et un détail qui a fait que je me suis couché à 5h30 au lieu de 4h. Enfin vous pensez bien que si j’écris à cette heure c’est que j’ai posé un RTT…
Cette année, j’ai décidé de ne pas faire de la merde et de rester plus ou moins sobre. Il faut que j’aille parler à la nana que je croise tous les matins en pause clope depuis 2 mois, et si j’suis trop bourré ça risque d’être un échec cuisant du genre : « Salut ça va ? Bonne soirée ? Au fait c’est quoi ton nom ? Ca fait longtemps que t’es chez XXX ? », des yes/no questions de mec bourré qui me feront passer pour le relou de service. Bref, j’ai déjà fureté des infos sur la miss auprès des informateurs les plus sûrs et honnêtes de la boite : mes potos du basket du jeudi, dont je suis certain, même s’ils sont mariés et papas, qu’ils sont toujours au taquet sur les nanas de la boite. A priori ils la décrivent comme « la fille dont tout le monde croit qu’il va passer dessus ». Ouais…vous êtes gentils les gars, mais je vous rappelle que ce genre de challenge ne fait pas peur au Pimp’ !! La gueule qu’ils avaient fait quand, je leur avais dit que j’étais sorti avec la petite stagiaire toulousaine que tout le monde rêvait de se taper !!
D’ailleurs, cette stagiaire a été responsable du premier trou noir de ma vie, à la soirée du boulot il y a 2 ans. Après 2 mois de non dialogue et d’ignorance alors qu’on travaillait sur le même openspace, cette soirée avait un peu servi à régler nos comptes et arbitrer les raisons qui l’avaient poussé à mettre fin à notre relation, alors que ça se passait plutôt bien (ou pas ?). Résumé d’un des passages les plus minables de ma vie : discussion qui ne sert à rien (car bien sûr ça n’aller rien changer au problème) ponctuée par les interventions d’un pote tout bourré qui me ramenait 2 coupes de champagne toutes les 5 minutes. Résultat 45 minutes plus tard : un bad trip sévère et 2g5 dans chaque bras. Forcément, je ne rappelle vraiment pas du retour de la soirée. On m’a dit : « on y va !!» puis blackout total. Je devais dormir chez mon pote/serveur de coupes de champagne, j’avais mes clés d’appartement chez lui, et je me suis réveillé chez moi, à 11h par une crampe au mollet, avec lui en train de pioncer à côté sur un matelas, en me demandant ce qu’on pouvait bien foutre là, et surtout comment on était rentrés sans mes clés !
Mais revenons-en à hier soir. Il y avait vraiment du monde. Je suis chaud comme la braise, j’ai fait péter un costard de BG. J’arrive sur place, dur dur de distinguer les gens. Déjà qu’à la base je connais à tout casser une 40aine de personnes dans ma boite, pas évident de retrouver une fille au milieu de tout ça. Pendant ma mission de recherche et de traque de galinette sauvage, je croise des potes, anciens collègues, on papote, on boit un coup, on va fumer une clope, on papote, on boit un coup : je sens que ça va être dur de la retrouver…
D’autant plus dur, que dans les soirées boulot, il y a toujours un phénomène étrange qui se produit : les « groupes projet ». C’est souvent comme ça les soirées boulot, on reste souvent entre personnes du même projet. Je sais, c’est très con ! Du coup, je suis un peu électron libre au milieu des « groupes projet », je vadrouille à droite à gauche voir un peu ce qu’il se passe, et passe de « groupe projet » en « groupe projet », en discutant avec la ou les personnes du groupe que je connais. Mais très vite, je me rends compte que jamais je ne retrouverai mon target, ça ne sera pas pour ce soir ! Impossible de la retrouver, si ça se trouve elle n’est même pas venue !
Tant pis, je passe quand même une bonne soirée. Y’a pas grand-chose à bouffer de toute façon, je vais être vite bourré. Je discute avec un collègue/pote/ancien de mon école : « Pimp’ faut que je te présente une stagiaire de mon projet. En fait elle a vu ton profil Facebook et elle a graaave kiffé ta photo ! Par contre elle est maquée mais son mec est en Argentine, et elle se barre dans 1 mois à l’étranger aussi ». « Ah ok, c’est cool ». Dans le genre plan pseudo arrangé foireux mort d’avance, c’est pas mal ! Je rejoins quand même le petit « groupe projet » de mon pote, et je discute un peu avec les autres (dont je connais la majorité en fait, on est pas beaucoup de « techniques » dans la boite donc on travaille régulièrement avec les mêmes personnes), tout en guettant la petite stagiaire en question, en essayant de voir si elle a calculé que c’est moi le mec de Facebook. Effectivement elle est très jolie, mais super timide. Je ne sais même plus si j’ai entendu le son de sa voix. J’ose pas l’interpeller car je ne la connais pas et que tout le monde est à côté…bref : le photographe de la soirée débarque, on prend une photo de « groupe projet » avec quelques pièces rapportées dont je fais partie, et je me casse 2 minutes après.
C’est alors qu’au bar je croise une copine ex-stagiaire en même temps que moi, qui est super sympa et que je vois d’ailleurs de temps en temps en soirée par amis communs. Pour résumer : je l’ai ajoutée dans mes « Drunk Friends » sur Facebook. On discute un peu comme à chaque fois qu’on se voit. C’est une nana super cool, qui n’est vraiment pas prise de tête. Elle est jolie et a du charme, mais ne m’intéresse pas, en partie parce qu’elle est sortie avec un de mes potes. Au bout d’un moment, comme on était proche de son « groupe projet », elle me présente à l’équipe. Parmi eux, une fille plutôt marrante, plutôt jolie, un peu grande gueule, un peu dans son trip avec ma copine stagiaire, et le détail qui tue : un accent qui ne m’est pas inconnu…toulousaine ? Bingo ! On discute un peu, elle est plutôt pas mal est sympa. Faudra que j’en reparle à ma copine qu’elle gère une soirée !
Bref, c’est en gros le plus intéressant de la soirée. Je vous passe l’espèce de manège à vélos, le chamboule tout, les courses de chevaux mécaniques, et autres jeux d’adresse (j’espère que vous avez trouvé l’endroit…). Je vous passe aussi les 2h sur le dancefloor car la musique n’était pas terrible, même si on a quand même bien rigolé. Je vous passe aussi le retour en caisse et un détail qui a fait que je me suis couché à 5h30 au lieu de 4h. Enfin vous pensez bien que si j’écris à cette heure c’est que j’ai posé un RTT…